samedi 22 mars 2014

Présentation du tableau "Exécution capitale place de la Révolution" de Demachy

Une exécution capitale, place de la Révolution. Pierre-Antoine Demachy.<br> Copyright &copy © Musée Carnavalet / Roger-Viollet
Exécution capitale place de la Révolution, Pierre-Antoine Demachy, 1793




 Présentation du tableau :

Cette œuvre est une huile sur papier marouflé sur toile de Pierre-Antoine Demachy qui s'appelle "Exécution capitale place de la Révolution" faite en 1793. Elle mesure 37 x 53,5 cm et nous pouvons la trouver au musée Carnavalet à Paris

Biographie du peintre :

Pierre-Antoine Demachy (1723-1807) est un peintre français, d'histoire, de paysages urbains et d’architecture. Il était spécialiste des peintures de ruines, de décors architecturaux en trompe-l’œil et surtout de vue de Paris. Il fut élève de Servandoni, un scénographe italien et devint académicien puis conseiller et enfin professeur de perspectives en 1786. Il exposa au Salon de 1793 puis au Panthéon en 1795. Voici quelques unes de ces œuvres : "Ruines dans les paysages italiens", "Démolition de l'hôtel rouillé, devant la colonnade" ou "Fête de l’Être Suprême". Il mourra au palais du Louvre le 10 Septembre 1807.

Contexte politique et sociale du XVIIIème siècle :

A la fin du XVIIIème siècle, une révolution s'abat sur le royaume français qui était sous le règne de Louis XIV. Le roi exerçait une monarchie absolue de droit divin mais le peuple en avait assez de ce régime politique et voulait changer. De plus, la société des trois ordres était inégalitaire envers le Tiers-Etat qui représentait la Nation. En 1792, naît la 1ere République grâce à la Convention. En 1793, Louis XVI est guillotiné et les Montagnards, dont le chef est Robespierre, prennent le pouvoir. C'est la Terreur.

Analyse de l’œuvre :

La scène sur le tableau représente l'exécution d'une personne sur la place de la Révolution avec, autour, un public qui regarde cette exécution.
Au premier plan, nous distinguons toute la foule venue pour regarder la mort de cette personne, qui est sûrement un contre révolutionnaire. Dans ce public, il y a toute sorte de personnages : des femmes, des hommes, des bourgeois, des gens un peu plus pauvre, des personnes à cheval ou avec des chiens... mais tous ont un point commun : ils sont tous joyeux, comblés et enchantés car ce sont des révolutionnaires et ils sont tous contre cet homme en train de se faire guillotiné. Nous le voyons grâce à cette attitude mais aussi grâce aux vêtements et plus précisément, aux symboles révolutionnaires comme le bonnet phrygien porté par l'homme en marron à droite du tableau ou par d'autre à gauche. La gamme un peu sourde des costumes est rendue plus vivante par la couleur blanche éclatante de certains bonnets.
Au deuxième plan sont représentés les deux façades de Gabriel qui plantent le décor et la statue de la Marianne, représentante de la France et grand symbole de la Révolution française, qui confirme l’hypothèse que le public de cette exécution sont des révolutionnaires.
A l'arrière plan, tout en haut du tableau, se trouve le ciel. Il est rempli de nuages sombres et gris sauf à un endroit : juste au dessus de la guillotine, éclairée par la lumière du jour. Cet effet est rendu par le bleu des vêtements de la foule qui met en valeur ces nuages et met en valeur cette lumière à son tour.
En effet, dans ce tableau, la guillotine est l'élément le plus important. Nous pouvons d'ailleurs remarquer qu'il est positionné au centre de l’œuvre et qu'il se trouve dans les 3 plans ce qui le rend plus important que n'importe quel autre objet.
Cette peinture nous fait alors découvrir l'aspect cruel de la Révolution, là ou des gens sont heureux de la mort des autres, le moment où la justice est arbitraire...

Avis personnel :

Ce tableau me plaît car je trouve que l'idée est bien trouvée c'est à dire qu'un des aspects de la Révolution est bien représentée et que le dessin est très bien fait. Par contre, je n'aime pas la pâleur des couleur car nous ne distinguons pas bien les personnages et leurs humeurs, leurs habits...

dimanche 5 janvier 2014

Article - Le siècle des Lumières

Les Lumières
Un petit point de vue sur :
·        
    La politique
·        La religion
·        L’individu
Les idées ont été diffusées par :
·        
    L’Encyclopédie
·        La science

Ø  Définition :
   
   Au XVIIIème siècle naît un nouveau courant de pensée appelé les Lumières. Il se caractérise par l’émergence d’idées nouvelles en Europe. Ces idées sont imaginées par plusieurs philosophes, savants, scientifiques, artistes… Le siècle des Lumières est une évocation du passage de l’obscurantisme à une pensée et une action libre, éclairée par la raison.
1     
      La politique :
   
   Le siècle des Lumières se passe sous le règne du roi Louis XVI qui exerce la monarchie absolue de droit divin. La société est composée de 3 ordres : le Tiers-Etat, le Clergé et la Noblesse. Montesquieu réclame la séparation des 3 pouvoirs : législatif, exécutif et judiciaire pour réduire le despotisme qui règne sur les Etats dans le monde. Dans les années 1780, Louis XVI est confronté à une crise économique et sociale car les dépenses sont supérieures aux recettes.

  2   
      La religion :
   
   Au XVIIIème siècle, les philosophes sont contre les institutions religieuses. Voltaire décrit la liberté de culte et la tolérance religieuse (démonstration de l’attitude des différentes religions entre elles).
3     
      L’individu :
   
   Les philosophes clament que l’Homme possède des libertés (conscience, opinion, expression, publication) et l’égalité en droits qui sont inaliénables. Maintenant le but de l’Homme n’est plus de se faire accepter mais de chercher le bonheur.

La diffusion :
1        
      L’Encyclopédie :
   
   L’Encyclopédie est un grand ouvrage qui comporte 17 volumes de texte et 11 volumes de planches et qui rassemble toute les connaissances dans tous les domaines de l’époque. Il a été écrit par Diderot et d’Alembert. Il sert à décrire les savoirs, la société et les mœurs pour faire progresser les mentalités des gens.
2     
      Les sciences :

   
   Grâce aux sciences, les superstitions disparaissent petit à petit mais dérangent l’Eglise, qui, à cause des scientifiques est critiqué pour mensonge. Il sert donc à prouver que les croyances religieuses sont fausses.

lundi 2 décembre 2013

Art Rococo ( tableau de Jean-François de Troy )

La déclaration d’Amour
De Jean-François de Troy

Sur ce tableau, nous remarquons une certaine liberté dans l’idée du peintre. En effet le tableau représente un homme qui fait la cour à une femme. L’art Rococo suit l’art baroque, il se mélange donc avec celui-ci. Nous remarquons qu’il y a beaucoup de courbes, nous ne voyons aucune ligne symétrique. Il y a aussi beaucoup de dorures et d’arrondis. Nous y trouvons de même beaucoup de fleurs et de plantes : sur la robe de la jeune femme, sur la tête du canapé et sur le coussin. Dans ce tableau, il y a des tons rouges et jaunes. Derrière les deux personnages, nous pouvons voir un couple allongé sur le sol avec le soleil qui se reflète derrière sur la mer. Sur ce détail se trouve des tons noirs et rouges. Le tableau est très chargé. Nous pouvons donc constater, avec tous ces détails, que ce tableau est du Rococo.

Biographie de Jean-François de Troy :

Jean-François de Troy naquît à Paris le 27 janvier 1679. Il fit un séjour en Italie, passage obligé pour tout peintre de l'époque, de 1699 à 1706. C'est à la fois un peintre d'histoire, c'est-à-dire qu'il traite de sujets historiques, mythologiques, moraux ou religieux, mais c'est aussi un peintre qui peut être plus léger, avec des scènes de la vie quotidienne, dans la lignée de Watteau. Il est reçu à l'Académie en 1708. Il mourut en en 1752.

Source:

http://fiches.lexpress.fr/personnalite/jean-francois-de-troy_1021331/biographie le 31/11/2013